Un Ange du Paradis
29/07/2025
Austen va merveilleusement bien. Cette nuit, trop fatiguée pour protester, je l’ai laissé grimper sur mon oreiller. Il s’y est blotti, m’a fait des câlins, le cœur contre mon cœur. Depuis, il ne me quitte plus. Un vrai petit garde du corps, tendre et intrépide.
Il adore ses nouveaux jouets, et son grand frère cavalier King Charles est déjà conquis. Austen a du caractère, une vive intelligence, et surtout, une douceur désarmante. C’est une maladie d’amour que nous avons attrapée, lui et moi.
Il dort à présent dans un petit hamac, bercé par mes mouvements, son souffle paisible comme une berceuse. Mais ne vous y trompez pas : le filou m’a volé mes tongues pendant que je prenais ma douche… L’esprit de l’espièglerie est bien là !
Je n’oublierai jamais ce moment suspendu : l’alignement parfait de tous les museaux — une bonne dizaine — sous le grand portail noir, comme un dernier salut, un adieu du paradis.
Et comment ne pas évoquer ses origines : un père superbe, le magnifique Ulman (Absent Olona Marti), titré meilleur de race, et une maman d’une tendresse inouïe, la précieuse Shalala, dont il porte déjà la graine douce et affectueuse.
Mais tout cela n’existerait pas sans Laurence. Que sa modestie me pardonne, mais je ne peux me taire : elle est tout simplement exceptionnelle. Une des meilleures dans son domaine, passionnée, exigeante et profondément humaine. On ressent, chez elle, l’amour du chien, du détail, de la transmission. Chez Laurence, on ne “choisit” pas un chiot — on reçoit un petit miracle.
Merci infiniment pour ce petit être si bien préparé à la vie, si équilibré, si attachant. Vous élevez plus que des chiens : vous semez de l’amour.